Incluído na programação do último festival de Cannes, a projecção de Ni Allah, ni maitre, rendeu homenagem à realizadora Nadia El Fani.

O filme aborda o secularismo na Tunísia, país de maioria muçulmana, no momento mais alto das revoluções que estavam a ocorrer nos países do norte de África.

Ni Allah, ni maitre fez de Nadia El Fani alvo de inúmeros ataques de sectores do islamismo mais radical, por oposição às posições em defesa do secularismo e da liberdade de consciência expostas no filme.

Nadia El Fani, (Paris, 1960), franco-tunisina, depois de 20 anos a trabalhar como veterinária, inicia carreira no cinema como assistente de Jerry Schatzberg. Trabalhou como assistente de realização com Romain Goupil, Roman Polanski, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcadi, entre outros.

A partir dos anos 90 realiza diversas curtas metragens e cria a própria produtora, Z'Yeux Noirs Movies. A estreia na longa metragem data de 2003 com Bedwin Hacker.

Le nouveau président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, a prêté serment, mardi 13 décembre, devant les élus de l'Assemblée constituante et les sommités de l'Etat. "Je serai garant des intérêts nationaux, de l'Etat des lois et des institutions, je serai fidèle aux martyrs et aux objectifs de la Révolution", a-t-il déclaré en prêtant serment, la main sur le Coran.

Moncef Marzouki, opposant historique de Ben Ali, a été élu président de la République tunisienne, lundi 12 décembre, par l'Assemblée constituante. A 66 ans, le dirigeant du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), a été élu par 153 voix pour, 3 contre, 2 abstentions et 44 votes blancs sur un total de 202 votants, parmi les 217 membres de la constituante. Sa première mission sera de désigner le chef du gouvernement, qui devrait être l'islamiste Hamadi Jebali.

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Marjane Satrapi : «Il faut croire en l'élan tunisien»

Marjane Satrapi et Winshluss sont les visiteurs d'un jour à Libération. Les réalisateurs du film «Poulet aux prunes» (qui sort mercredi) étaient invités lundi à réagir à l'actualité. En conférence de rédaction, Marjane Satrapi s'est exprimée sur les révolutions arabes, le vote tunisien, la Libye, sur le risque islamiste. Et sur... la croissance économique. A lire mardi dans Libération.

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